D’abord réputé pour soigner les affections pulmonaires, son goût fera du Clacquesin l’apéritif à la mode pendant les Années Folles. « L’apéritif le plus sain, c’est le Clacquesin ».
Au plus fort de son succès, la production atteint les 5 millions de bouteilles par an et s’exporte dans toute l’Europe, en Afrique du Nord et jusqu’au Mexique.
La seconde guerre mondiale arrête cet élan, d’autant que le Clacquesin a perdu son maître à penser : Pauline est décédée en 1942.
Ayant repris la fabrique de liqueur de son beau-père vers 1860, Paul Clacquesin, un pharmacien herboriste, invente une boisson apéritive qui portera son nom : Le Clacquesin
A base de plantes et d’épices, cette boisson est le fruit du mariage de Paul Clacquesin, le scientifique et de Pauline, la femme d’affaire, en effet cette dernière sait à merveille utiliser les ficelles de la publicité naissante. Des artistes tels que Fernandel, Joséphine Baker ou Maurice Chevalier ventent tour à tour les vertus de cet apéritif.
En 1900, la boisson est médaillée à l’exposition universelle et le succès est tel que le site de fabrication initial, rue du Dragon à Paris, ne suffit plus à satisfaire la demande. En 1903, l’usine Clacquesin déménage à Malakoff, alors appelée « la petite Californie », sur un terrain de 4 000m², avenue du Maréchal Leclerc.
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